J’ai extrait cette citation d’un ouvrage du philosophe suisse Alexandre Jollien : « Petit traité de l’Abandon ». Dans cet ouvrage, Alexandre Jollien partage ses pensées et sa pharmacopée, pour accueillir l’existence telle quelle se présente.
Rien de nouveau sous le soleil ? Si. D’entrée de jeu, Alexandre Jollien nous place face au plus répandu des remèdes que l’on propose à ceux qui auraient tendance à tout vouloir contrôler, tout maîtriser, ou bien qui refusent ou ne parviennent pas à vivre ce qu’ils sont. Un « ami », un parent, un collègue… ne vous a-t-il jamais dit : « il FAUT lâcher prise ! » Cette injonction, Alexandre Jollien nous révèle à quel point elle peut-être contre-productive, car elle finit par « mettre la pression » sur celui qui la reçoit, le plaçant face à une obligation de réussir qui peut s’apparenter à un défi.
Pour Alexandre Jollien, lâcher le lâcher prise, c’est choisir l’Abandon. L’Abandon n’est pas une quête mais un état, qui se cultive de jour en jour, par petits pas. L’Abandon n’est pas l’Acceptation, qui est encore « du travail pour le MOI ». Il s’agit d’être, à la manière d’un enfant qui, embrassant le présent, n’a que faire des Etiquettes et du « qu’en dira-t-on ». Il ne s’agit pas non plus de baisser les bras ! Tout lâcher ne signifie pas se résigner, se morfondre ou s’enfermer à nouveau dans la croyance de ce que nous sommes, ou de ce que l’on dit de nous. L’Abandon à l’existence telle quelle se présente, délivre en réalité de l’inutile charge que l’on fait peser sur soi.
Alexandre Jollien puise ses pharmacopées dans le Zen, la philosophie, la spiritualité. Tel un Coach, il m’a amené à des prises de conscience. Lors de mon premier Coaching, je me suis retrouvé confronté à ce paradoxe : je veux changer, mais si je change, si je fais des efforts pour cela, serais-je vraiment moi ? Le Petit Traité de l’Abandon, donne une série de petits remèdes à usage immédiat.
Enfin, et c’est peut-être ici que le lien avec le Coaching se fait le plus direct, Alexandre Jollien pointe la notion de Désir, comme élément de l’Abandon. Savoir ce que sont nos Désirs Adéquat (terme qu’il emprunte à Spinoza), c’est justement le coeur du travail du Coach. Car le Désir Adéquat se différencie des autres, parce qu’il vient du plus profond de nous. Vous aider à nommer vos Valeurs, par exemple, pour enfin les vivre pleinement.
Thierry / www.objectifcoaching.fr